1. |
Nos 2 moitiés
04:13
|
|||
inspiré par la lecture de DEEPAK CHOPRA 'le corps quantique'
lyrics
Il faudrait être assez petit
pour n’occuper aucun espace
N’être niché dans aucun lit
l’esprit ne loge pas dans la masse
Il faudrait être compétent
et reformater la mémoire
et se regarder différent
chaque matin sous les miroirs
à l’intérieur de nos absences
respire l’infiniment grand
De toute façon on est près du bord
la vie la mort c’est en même temps
c’est en même temps
A l’extérieur, en apparence,
on croit qu’on fait partie des gens`
La vérité vient quand tu dors...
En rêve, en vrai, on est des morts, vivants
Des morts vivants
Les trous noirs sont à l’inconscience
ce que le réel est à la vérité
Omniprésents dans l'existence
on n’en perçoit que la moitié
que la moitié
La vie la mort sont deux moitiés
La vie la mort nos deux moitiés
À l’intérieur notre océan
cherche un rivage éperdument
Essentiellement il court après, évidemment
Il trouve avant le virtuel ici présent
L’avant l’après sont deux moitiés
L’avant l’après nos deux moitiés
Laquelle tu veux ? laquelle tu veux ?
Aucune des deux je veux ici maintenant
ICI MAINTENANT
|
||||
2. |
TOUT DOIT DISPARAÎTRE
02:57
|
|||
Le voisin est un peu fou
Il vit la nuit, le jour il dort debout
Il avait un magasin
mais du jour au lendemain, plus rien
Il n’a plus rien à se mettre
ni sous la dent ni dans le cœur… c’est bête
Il dit qu’il ne reste plus qu’à pendre
les cordes de son arc à son cou
Je n’ai plus de rendez-vous et surtout
je n’ai pas demandé à naître
Ce qu’il me reste, voyez-vous,
c’est cet écriteau TOUT DOIT DISPARAÎTRE
C’est écrit, c’est la vie TOUT DOIT DISPARAÎTRE
Tuez-moi, allez-y, tuez-moi TOUT DOIT DISPARAÎTRE
La voisine est un peu folle
le jour la veille, la nuit joue au football
Elle avait l’or dans les mains
mais désormais… plus rien
Elle tenait un salon de coiffure
mais personne n’a plus sa tête, pour sûr
Elle dit qu’il ne reste plus qu’à prendre,
en dribblant, ses jambes à son cou… et c’est tout
Je n’ai plus de rendez-vous et surtout
je n’ai plus ni Dieu ni Maître
Il me reste en tout et pour tout
cet écriteau TOUT DOIT DISPARAÎTRE
Tuez-moi, allez-y, tuez-moi TOUT DOIT DISPARAÎTRE
C’est écrit, c’est la vie TOUT DOIT DISPARAÎTRE
Innocents, nous irons bien mieux,
loin du Néant de l’Être
Et, de nos cendres, au plus haut des Cieux
nous renaîtrons peut-être…
Sous la forme… d’un hêtre… ?
released November 25, 2015
Stéphane Appourchaux. Tous droits réservés / RêVOLePTiK
|
||||
3. |
L'Amour L'Amour L'AmouR
06:09
|
|||
A peine arrivés
première chose qu’on ait faite : à poil dans l’appart’
On est allés au vif du sujet
Tes yeux brillaient dans le ciel
Nos cheveux vivotaient en ombre sur les 4 murs
Les flammes des bougies se reflétaient dans la mordorure de tes prunelles
Par moments
je sentais passer ta bite contre quelque endroit de mon corps
Le mur en pierre dansait
(Je passais ma langue féline rêche sur tes joues
Tu jouais avec elle
avec le lobe de ton oreille
à laquelle je feulais, lascif, des choses
que j’aimerais mieux pas que tu répètes car elles sont grossières
quoique susurrées)
Je meurs d’envie
de toutes les liqueurs
qui sourdent
Je les entends, qui m’attendent sous la terre
Je veux les voir mouiller le sol, transpercer les corps
Je serai à ton foutre ce que le petit cochon est à la truffe
Je suis un cochon…
Dans la forêt sentante
être un chat un chien, de la race des bêtes,
volant au ras des marais, ma petite salamandre
fini de penser, fini les doutes, fini, virgule, fini parce que
je suis un homme faisant l’amour
l’amour… l’amour l’amour
(je célèbre,
j’aime la complexité d’ici bas
mais je la laisse de côté
il n’y a pas lieu pour le moment
de vivre autre chose que du bonheur)
je crois
que ce n’est pas le moment approprié
pour écouter les cris, les fusillades
et le bruit des mouches qui tombent
si tu le crois
alors
le bonheur n’a pas lieu d’être
Le bonheur est un sas
un lieu clos
un grand espace
cerné d’oeillères
le nid de poules épargné par la tempête
et la faim des renards
(tous les deux nous le savons :
chaque chose en son temps
hey… ça c’est l’amour, qui revient…
c’est l’amour… l’amour
Seul
au centre
sans aucun sentiment de solitude
en tête-à-tête avec l’essentiel :
la chaleur qui gronde, explosive, diffuse, monte
si extraordinairement
que vous en êtes surpris et tout chose
Seul,
à votre place,
dans cet ensemble, dépendant de lui
libre comme le feu
dépensez votre énergie,)
Captez l’énergie de tous les autres
Soyez ce dont tout ça part : un cœur ouvert, libre, un cœur ouvert, libre, libre
un cœur ouvert… LIBRE
On vous aura enfin parlé comme à un soleil
|
||||
4. |
Foule à la Masse
05:47
|
|||
Tandis que les foules – c’est samedi-
chargent leurs caddies de saloperies
Tandis que tous ces fous font leurs achats
se gavent de merde, de fiel, de gras
Tandis que cul à cul – le ciel est gris –
on repart sur l’asphalte et la radio crie
dans l’oreille du quidam se déversent les crachats
des menteurs qui, peu à peu, s’emparent de lui
Sam, lui, me masse langoureusement
tout affairé à m’ouvrir les shakras
Sam, lui, à demi-mot susurre
de doux mots à mon lobe… oh que j’aime ça
Le camphre et l’argan s’imiscent sous la peau
je ronronne comme un chat
ah.. que ses paumes sont bonnes
je le sens, peu à peu, il s’empare de moi
Tandis que là-haut l’opulence pullule
les sermons hypocrites nous enculent
Tout est bon dans l’mouron, tout est bon dans l’mouton
L’OGM les bons cons s’en repaîtront
Le travail rend libre
Pour que la masse gagne plus, on lui travaille l’anus
et pour que l’Homme progresse, faut lui botter les fesses
Le travail rend libre, telle est la solution
c’est écrit à l’entrée des camps de consommation
Sam, quant à lui, continue de masser
maintenant nos deux âmes sont enlacées
Nos regards se découvrent et les portes s’ouvrent
il n’y a pas mieux à faire que de s’embrasser
Le temps s’est arrêté
et le vent de souffler
L’acte d’aimer embaume tout le quartier
Je le sens peu à peu la bonté s’empare de l’Humanité
Tout à coup, c’est par vagues et par monts et par vaux
que les foules en délire se sont posées
Et les yeux dans les yeux chacun s’est observé
La conscience –doucereusement- est entrée
Science sans Conscience n’est que ruine de l’âme
Les puissants de ce monde ont péri dans les flammes
Et Sagesse n’entre point en âme malivole
Les foules l’ont compris et ont cessé d’être folles
credits
released October 1, 2013
RêVOLePTiK / Stéphane Appourchaux. Tous droits réservé
|
||||
5. |
MANIF POUR NOUS 2
04:28
|
|||
lyrics
Viens, là, te poser sur mon épaule ; viens si tu veux
Pose ta joue, là, bien au creux ; entre nous deux
Viens mon homme, viens, viens mon homme, viens
Rejoignons-nous là dans l’entre-deux, pile au milieu
Je vais venir aussi m’approcher un peu plus de tes yeux
Viens mon homme, quittons les écrans, apaisons les yeux
Viens, viens, viens
Il faudrait qu’on parle sérieusement tous les deux
Viens, cette fois c’est sûr, on est amoureux
Viens, viens, viens…
L’impossible est bien redevenu français
Est-ce que tu veux toujours venir avec moi à l’étranger
Ça revotera bientôt ici pour les fachos
Les français sont à nouveau mûrs pour les cachots
Tiens, tiens, j’ai une idée…
on pourrait peut-être se marier et se casser
vive les mariés, vive les mariés
viens te poser, là encore un peu, je veux te serrer
reste, si tu peux
reste, reste, reste…
ce serait mieux
credits
released January 13, 2015
Tous droits réservés. Stéphane Appourchaux@2014
|
||||
6. |
T'auras pas ma peau
04:28
|
|||
Le corps est un diamant pur
Tel quel il sort de la Terre
Il faut juste un peu le polir
pour qu’il révèle sa superbe
Le corps est un diamant pur
On voudrait nous faire croire le contraire
Il faut en prendre soin comme d’une armure
Faire la guerre aux discours acerbes
Le corps s’adapte à tous les langages
Il se tient prêt pour tous les voyages
C’est une coquille autour d’une perle
d’allure fragile, vois ce qu’il recèle :
un cerf volant d’amour qui se déploie
L’âme de l’enfant ne le quitte pas
Une machine extraordinaire
intelligente comme les rivières
Ordure, nos corps ce n’est pas du vide
La Nature a horreur de tes herbicides
Tes épandages sont des homicides
Monsanto, on aura ta peau
Le corps est un diamant pur
L’arc-en-ciel jaillit de son cœur
Il suffit de pleuvoir de rire
Ses vitraux adorent la lumière
Parfois l’on pense le corps part en lambeaux
Que c’est trop tard aussi pour les animaux
Mais remets-toi plutôt à l’interroger
Allez, au boulot, travaille à l’aimer
|
||||
7. |
1000 RAISONS
04:49
|
|||
texte de Frédéric Bantwell
Mille raisons
d’être tourné vers le haut
Tant l’impasse est meurtrie
Disciples ennemis
le regard en sabot
Mille raisons de ressentir
l’âme égarée
Dans ce dédale de mensonges
les sens inépuisés
pour explorer les songes
Mille raisons de pouvoir
accorder nos violons
pour une danse à l’unisson
sans aucune haine
Le lien à la cime d’un chêne
Mille raisons d’avoir
l’amour au diapason
Quand la diversité se renverse
fleur au vent et belle saison
pour la flûte enchanteresse
Mille raisons d’aimer
l’autre au miroir d’argent
reflet de lumière
Le pas en avant
humble et sans manière
credits
released February 23, 2016
StéphaneAppourchaux@TousDroitsRéservés pour la musique
FredericBantwell@TousDroitsRéservés pour le texte
|
||||
8. |
||||
La poule avait des dents
l'enfant des cheveux blancs...
Celui qui l'avait cachée
rendit la face de la lune
On la trouva bien fatiguée
mais qui, l'a jamais écoutée?
On peut vivre baigné par la lumière
tourné vers les hauteurs infinies
mais si jamais l'on n'est regardé
on n'entend pas battre le coeur de la vie
Celui qui a caché la vérité
est prié de se présenter
demain
au bureau à louer
Le ciel était par terre, le temps était K.O., les machines H.S, le moral à zéro
Celui qui l'avait juré
au monde n'a rien changé
Il est recouvert de neige...
Les vieux avaient les crocs et pleuraient en silence : "l'enfant travaille tôt... l'enfant travaille trop.. il nourrira la France, il nourrira la France...)
Mais les oeufs d'or pleuvaient, piano, sur l'avenir
Celui qui avait baissé les bras
s'en mordit les doigts
de voir que dès lors
les présents florissaient
Les Suivants, poussés par le Tonnerre
eurent longtemps un bonheur foudroyant
Savoir reprendre en main la Conscience
fait que la PAIX dit merde à la Guerre
Dans un coin du Ciel, un clair de lune
vint percer le silence d'un son inouï
Son reflet fit entendre un son
le Chant des faces cachées put enfin résonner
Son reflet fit entendre le SON
le SON qu'émet l'Univers...
credits
released February 17, 2016
StéphaneAppourchaux@TousDroitsRéservés
|
Signor A. Nîmes, France
C'est désormais sous le nom Signor A. que crée Stéphane Appourchaux (textes, guitare, piano, voix) (ex
REVOLEPTIK)
Signor A. explore une chanson indie-pop en français, inspirée par les musiques du monde, le rock ou l'expérimental.
Des textes avant tout, poétiques, engagés, sensuels..., un feeling soul, parfois exubérant parfois mélancolique où le rythme est au coeur...
... more
Streaming and Download help
If you like Signor A., you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp